Il existerait un lien existentiel entre le Verbe et le cosmos des
astrophysiciens, à l'instar de l'émergence et l'anéantissement.
Dans le premier binôme, les scientifiques postulent pour le
principe d'unification où l'infiniment petit est indissociable de
l'infiniment grand, et où une seule règle mathématique suffit à
expliquer l'émergence de tout ce monde. L'auteur suppose que le
bulk (conglomérat d'univers) pourrait ressembler à un millefeuille
constitué de branes (théorie des supercordes), lequel, dans un
mouvement de respiration, partirait en expansion puis se rétracterait
à l'infini.
Mais il se peut aussi qu'un disque d'accrétion (trou noir) soit à
l'origine de cette magie où des étoiles avalées, broyées et
comprimées dans cet entonnoir d'une densité inimaginable,
régurgite l'Univers dans un processus de régénération appelé Big
Bang ; une matrice divine en quelque sorte !
Dans le second binôme, l'humanité a toujours été effrayée par la
mort. Toujours selon l'auteur, la mort n'existerait pas car elle serait
directement liée à une notion fractale du temps. Or, le temps n'étant
qu'une chimère isentropique, l'éternité, ou l'immortalité biblique,
serait contenue dans la portion infinitésimale de la dernière seconde
de la vie que matérialise la perte d'un gramme du mourant (poids
supposé de l'aura).
La religion ne serait qu'un concept suranné et tellement
controversé, quant à la possession de sa vérité et de son dieu, qu'elle
a, durant son histoire, davantage incarné la mort que la vie en termes
d'amour, de savoir et de concorde. Cette dernière réflexion appelle
les deux autres volumes de la trilogie sur les problèmes cultuels :
l'intolérance, le terrorisme et les frictions intercommunautaires
autour des cultes monothéistes.
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