La mère d'Edmonde Kerrl adorait Wagner, mais son père traduisait Shakespeare. Elle fut donc prénommée Edmonde en l'honneur du traître Edmund dans Le roi Lear. Rien d'étonnant à ce qu'elle soit devenue la « Reine de la nuit », ait rejoint le parti Nazi sur un malentendu et, d'aventures en tribulations, se soit retrouvée membre des S.S. puis dans le lit d'Eva Braun...
Premier roman de Marc Behm au scénario pour le moins déroutant, La reine de la nuit est un livre à l'humour noir ravageur, dont l'exceptionnelle force subversive n'a pas fini de marquer les esprits. On peut y trouver une parenté avec le Inglourious Basterds de Tarantino, mais le ton de Marc Behm est unique comme l'est sa façon d'aborder le basculement dans la folie totalitaire à travers un thriller palpitant.
« Quoi qu'il en soit, un fabuleux roman. »
Jean-Pierre Deloux, Polar
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