«Chichi», «Petit Papa Lionel», «Zapatera», «Le Che»,
«Tonton», «Calamity MAM», «La Porsche tranquille»,
«Bayroudoudou», «Courage Fillon», «Copé-collé»...
Vous les aurez reconnus. Les politiques sont aujourd'hui
aux premières loges quand il s'agit de se faire épingler
d'un surnom.
Attribués à ceux qui pèsent ou ont pesé sur notre destin,
ces surnoms, des plus aimables aux plus féroces, reflètent
des courants de sympathie ou cristallisent des conflits
d'opinion, des querelles intestines, voire des haines.
Aussi fantaisiste soit-il, le surnom ne doit rien au hasard.
Il peut être inspiré par une particularité physique, un trait
de caractère, ou imaginé en mémoire de tel ou tel événement
marquant d'une carrière - une simple anecdote peut
parfois suffire à sceller un sobriquet.
Pour Marie Treps, la réjouissante pratique du surnom
révèle le besoin, humain trop humain, de ramener ceux
que nous avons placés sur le piédestal de la célébrité dans
notre petite sphère, celle des gens comme tout le monde.
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