Les nuits de Sirius sont hantées par un rêve singulier qui l'arrache au sommeil. Lors de ses insomnies, il tient d'étranges dialogues avec le fantôme de Tommy. Pourtant, chaque matin, il doit se lever comme si de rien n'était : une nouvelle vie commence pour lui.
Il vient en effet de décrocher un boulot ; ce n'est pas facile de s'y mettre, mais il serre les dents.
Il fait bientôt la connaissance de Zelda Rose, une collègue de travail. Tout pourrait être simple, mais ce serait compter sans le fantôme de Tommy...
Dans nos sociétés, nos systèmes judiciaires laissent-ils une place à la rédemption, au rachat ?
Face à l'acharnement des médias, face à la vindicte populaire, face à l'ignorance et à la haine, existe-t-il un pardon pour celui qui a failli ?
Sirius : Mal dormir
Trop mal dormir
M'assomme ça
Je tombe de toutes mes nuits
Sans filet
Tommy : Tu as l'air d'une merde passée sous un camion
Sirius : Là C'est à cause de la lune
Tommy : La pleine lune avec sa gueule de clown
Sirius : Elle me tue
Tommy : Sale gueule de clown
Sirius : Hé Tommy : Tu rêves
Tommy : Ça t'arrive
Est-ce qu'un rêve te vient
Est-ce qu'il te secoue la nuit
Tommy : Il y a longtemps que je
ne dors plus
La nuit Je rature des gueules de
clown
Sirius : En fait Je ne crois pas
que tu dormes
Tu glisses en apesanteur dans des
cotonnades de nuages
Dans un océan de cumulonimbus
Et c'est
Infiniment
Je ne me rappelle pas le mot
Est-ce que ce serait douceur
Tommy : Le mot qu'on dit pour ça
Cette pièce est une commande de la
Compagnie Belle de nuit/Georges Lini.
librement inspirée par l'affaire James
Bulger qui défraya la chronique en
Angleterre en 1993 et lors du procès qui
s'ensuivit.
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