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La première planète à droite en sortant par la Voie lactée, c’est Anthurne, dont le bonheur repose sur les Territoires réservés. Réservés à la guerre, à la dictature, à la vitesse, à la violence, bref à la répression euphorique des instincts primaires. On trouve même, en Anthurne, une péninsule de l’Aquoibon et un archipel du Radical-socialisme. Comment la Grande Menace a porté les nations d’Anthurne à un gouvernement planétaire, comment les deux superpuissances, l’Ukasie et l’Amérope, parviennent à une paix stable par l’échange des services militaires, ce sont quelques-unes des étapes de la vie en Anthurne. Jusqu’à ce jour d’aujourd’hui, où une nouvelle menace surgit. Malgré les apparences, ce récit (exclusif) n’appartient pas au domaine de la science-fiction : tout en marchant sur une autre planète, Daninos garde les pieds sur Terre (c’est là une « première » qu’il conviendrait de saluer si son auteur n’estimait qu’on est toujours dépassé par quelqu’un). En nous faisant découvrir un monde inconnu, qui sera peut-être le nôtre demain, Daninos se livre à une satire de la Terre ; satire des régimes totalitaires, avec les Bases de Loisirs d’État et la rééducation des rates subversives suivant les normes du Secrétariat d’État à l’Humour ; satire des politiciens toujours prêts à boire leurs tisanes favorites à la santé des plus défavorisés ou de la paix juste-et-durable ; satire des excès de la Sécurité sociale qui ira jusqu’au remboursement des mots malheureux ; satire des hommes qu’il est finalement plus aisé de gouverner dans la guerre que dans la paix. Sortant des sentiers qu’il a lui-même battus, l’humour de Daninos prend ici, comme on dit de n’importe quoi, une nouvelle dimension. Mais là, il semble que ce soit pour quelque chose.