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Il y a quelque provocation à écrire sur la philosophie politique de Karl Popper. L'homme s'est toujours considéré et a toujours été considéré comme un épistémologue, et s'il y a chez lui une réflexion politique, la majorité des commentateurs s'accordent pour y voir un prolongement plus ou moins mineur de sa philosophie des sciences. Notre ouvrage s'inscrit en faux contre l'interprétation dominante. Si la philosophie politique de K. Popper voisine en permanence avec son épistémologie, elle a aussi une épaisseur propre, puisant à des sources classiques de la philosophie, notamment l'universalisme kantien, l'individualisme de J.S. Mill, ou encore l'évolutionnisme de Darwin. Elle a surtout le mérite, derrière son apparente modestie, d'anticiper la plupart des approches contemporaines du phénomène démocratique, celles de Claude Lefort et de John Rawls, de Hans Apel et de Jurgen Habermas. À une époque où la pensée libérale était régulièrement stigmatisée, Popper annonçait déjà une vision tout à la fois limitative, dialogique et régulatrice de l'exercice du pouvoir au sein d'une société ouverte.