Cours de philosophie positive
Tome deuxième
Auguste Comte (1798-1857) poursuit dans ce deuxième volume (1835) du Cours de philosophie positive la présentation des sciences fondamentales en s'intéressant à l'astronomie et à la physique.
L'astronomie doit bien plus que les mathématiques à l'observation et à l'expérience. Tous les résultats qu'elle a obtenus sont le prix de l'étude patiente et minutieuse des apparences célestes, et, à ce titre, elle est notablement plus compliquée que les mathématiques. Mais sans celles-ci elle ne peut rien : la géométrie et la mécanique lui donnent les moyens de spéculer sur les observations qui lui sont propres, et d'en tirer la forme des orbites et la loi des mouvements.
À la physique est assignée le troisième rang parmi les sciences fondamentales. Malgré les puissantes ressources que lui offrent les mathématiques, malgré la possibilité de varier sans fin ses expérimentations, la physique est loin de la régularité et de la perfection qui sont le lot des mathématiques et de l'astronomie. C'est là que les données de l'expérience interviennent en bien plus grand nombre et compliquent immensément les recherches. Le phénomène réel, tel qu'il se produit, ne peut que rarement, et dans des circonstances heureuses, passer sous l'élaboration directe de l'instrument mathématique.
Ce volume est une reproduction en fac-similé de l'édition originale de 1835 du deuxième tome du Cours de philosophie positive publiée à Paris chez Bachelier.
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