«On ne saurait juger un homme avant sa mort, c'est la mort qui donne un sens à la destinée», disait Bernanos.
On savait bien que sœur Thérèse de Lisieux, pâle carmélite de vingt-quatre ans, était morte de tuberculose en effeuillant des roses. Mais depuis la publication des Derniers entretiens, puis celle des Œuvres complètes, l'imagerie attendrissante a fait place au réalisme médical, humain et spirituel.
L'accès aux volumes de l'édition critique n'étant pas à la portée de tous, un des membres de l'équipe qui a travaillé pendant des années à l'édition du Centenaire, a voulu synthétiser les documents épars et permettre ainsi à un vaste public d'approcher Thérèse malade. Enjouée, souffrante, très humaine, tendre, faible, héroïque dans la nuit de la foi, elle n'a rien de commun avec l'idée sommaire qui circule encore dans les milieux mal informés. On découvre ici la signification ultime de cette Passion : l'identification lucide au Serviteur souffrant d'Isaïe de celle qui voulait «mourir d'amour».
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