La nouvelle société de la connaissance
L'amélioration du niveau de vie découle d'abord de la création de sociétés capables d'apprendre - ce qui permet les progrès techniques -, et non de l'accumulation de capital. Ce qui sépare vraiment les pays développés des pays moins développés n'est donc pas seulement la capacité de production, mais aussi et surtout une différence de l'état des connaissances.
Dans cet ouvrage, Joseph E. Stiglitz et Bruce C. Greenwald mettent
en lumière cette idée dans les domaines économique et politique. Ils
prennent comme point de départ un article de Kenneth J. Arrow, « Apprendre en faisant », pour expliquer pourquoi la production de connaissances diffère de celle des autres productions et pourquoi les économies
de marché à elles seules ne peuvent généralement pas produire et transmettre les connaissances efficacement.
Les deux éminents économistes proposent de nouveaux modèles de
« croissance endogène ». Ils montrent comment des modes de gouvernance
bien conçus peuvent mettre en oeuvre une « nouvelle société de la connaissance »
et comment, a contrario, des régimes de propriété intellectuelle bancals
peuvent retarder l'apprentissage. Ils expliquent également comment presque
toutes les politiques gouvernementales ont des effets, tant positifs que négatifs, sur l'état des savoirs. C'est un aspect que les décideurs politiques
doivent appréhender et intégrer. Ils démontrent enfin pourquoi beaucoup
de politiques qui suivent les doctrines « néolibérales » ont entravé l'apprentissage. Le libre-échange peut favoriser une certaine stagnation du savoir
alors que les politiques interventionnistes peuvent apporter des avantages,
non seulement au secteur industriel, mais à l'ensemble de l'économie.
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