« " Ne me dites point que ça recommence ! " s'exclama Guillaume de Cardaillac.
Il faisait allusion, bien sûr, à la fâcheuse tendance que les rues de sa cité avaient à se remplir de cadavres plus ou moins massacrés, et ceci à intervalles assez réguliers depuis quelques années. Ce qui l'horripilait par-dessus tout, c'était de penser que dame Braïda, fille de feu Bertrand de Vers, s'y trouvait toujours plus ou moins mêlée : le pendu dont le Temple lui volait la dépouille était l'un de ses gabarriers, le poignardé de la rue des Pénitents aussi... Comment faisait donc cette femme pour qu'autour d'elle ça tombe comme grêle ? »
Ici, après La chair de la Salamandre et L'assassinat du mort, on retrouve une fois encore dame Braïda, décidément très curieuse, laquelle aura fort à faire avec un pendu qui n'en demandait pas tant et des mouches récalcitrantes. Bien sûr, les hommes du guet sont là aussi, égaux à eux-mêmes, c'est-à-dire à pas grand'chose. Un chevalier du Temple vient enfin renforcer la galerie de portraits, et, bien que son état lui interdise l'amour terrestre... mais la nature humaine étant ce qu'elle est...
Bref, ce polar médiéval, toujours aussi sanglant et joyeux, reste dans la veine des précédents volumes, avec son humour déjanté et sa langue diablement vivante...
Jean-Louis Marteil est également l'auteur, entre autres, de la trilogie La Relique et de la série Et Dieu reconnaîtra les siens, chez le même éditeur.
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