Louis-Vincent Thomas, très peu avant de mourir, a été le premier à attirer notre attention sur "le renouveau de la mort" (1993). Depuis, cette intuition s'est confirmée et ne cesse de devenir de plus en plus évidente. La mort, qui était une affaire privée, familiale, reprend peu à peu de l'espace dans le tissu social, le vécu collectif. L'intérêt des médias et celui des éditeurs en témoignent mais surtout l'essor des soins palliatifs et l'évolution de la pandémie sidéenne également.
Mais, de manière contradictoire et paradoxale, le rejet social qui cherche à l'occulter, ne diminue pas pour autant. Le deuil en particulier se détache de plus en plus de la mort.
Les différents châpitres de cet ouvrage illustrent à la fois cette évolution et cette contradiction. S'il y a amplification du mouvement de renouveau de la mort aujourd'hui, la preuve en est dans l'accompagnement des endeuillés qui se révèlent de plus en plus nombreux à demander de l'aide, aide de proximité, aide associative qui se développe, aide des spécialistes. La réflexion, entre fascination et répulsion, se déroule au fil des différents thèmes où se trame la modernité thanatologique.
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