Le lieutenant Achille Hatlant vient de prendre ses fonctions à la section de recherches de Nîmes, à la sortie de l'école des officiers de la gendarmerie nationale.
Son «baptême du feu» ne tarde guère : dès le début de sa permanence, des promeneurs découvrent le corps d'une jeune femme, abandonné dans la garrigue.
Les investigations débutent. Pour les gendarmes de la section de recherches il faut, avant tout, identifier la victime. Toute une équipe d'enquêteurs chevronnés épaule maintenant Hatlant dans sa quête de la vérité.
Réussiront-ils, avec vous, à confondre l'assassin ?
«Tandis que les techniciens en identification criminelle multipliaient les prélèvements et les prises de vue photographiques, Achille observait, à quelques mètres, ce corps dénudé. Ce n'était pas la première fois, loin s'en faut, qu'il était confronté à la mort. Au cours de son service national, effectué comme aspirant dans la gendarmerie, il avait eu l'occasion de participer à des constats d'accidents de la circulation et à d'autres découvertes de cadavres. Lors de sa scolarité à l'école des officiers de Melun, il avait même pu assister à une autopsie. Pourtant ce corps évoquait cette fois la cruauté, la barbarie humaine et non pas seulement l'imprudence de l'accidenté ou le désespoir du suicidé. Cette femme était jeune et belle, malgré la lividité de sa peau, renforcée par le contraste de marques sanguinolentes brunes.
C'était en quelque sorte une représentation symbolique de la mort, nue, sans fard, sans l'excuse de la vieillesse, du désespoir ou de la fatalité.»
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