La mort de Tusitala
Tusitala, « le Raconteur d'histoires », est le nom de guerre que l'on prêtait à Robert Louis Stevenson dans les îles Samoa, où il vécut aux derniers temps de sa vie.
Engagé avec les Samoans contre les puissances coloniales, écrivant avec acharnement, défrichant ses champs, rêvant dans la lumière des tropiques, l'auteur de L'Île au Trésor s'était bâti là-bas une existence à sa mesure.
Nakajima Atsushi, un écrivain jeune pour toujours lui aussi, orchestre autour des dernières années de Stevenson un roman subtil en forme d'hymne à la vie.
Alternant la narration et les pages d'un journal fictif, il se démarque de l'exercice biographique pour composer une fiction pure où se déploient sans limite le pouvoir et la puissance de l'imagination.
Le talent de Nakajima, l'élégance joyeuse de son écriture et la limpidité de son style se conjuguent ici jusqu'à nous convaincre que l'on aurait affaire, avec La Mort de Tusitala, à un autre Stevenson.
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