Traditionnellement, c'est aux philosophes
et aux théologies qu'il revient de parler de
la mort. Mais dans nos sociétés vieillissantes,
où elle est reléguée aux coulisses
quand elle n'est pas rendue irréelle par sa
spectacularisation, la mort est avant tout
une question concrète, liée à la crainte
de souffrir (trop) longtemps. On redoute
de perdre son autonomie intellectuelle,
de voir sa dignité dégradée, d'être destitué
de sa liberté. C'est donc peut-être moins
la mort en soi qui interroge que la question
concrète du mourir : à quel âge ?
comment ? dans quelles conditions ?
Alexandrine Schniewind se propose de
faire le tour d'horizon d'un problème
éminemment philosophique, qui est de
plus en plus l'affaire non seulement
des médecins et des soignants, mais de
la société tout entière aux prises avec
le débat sur la fin de vie.
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