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Nous connaissons des emprunteurs (États, entreprises, particuliers…), plus rarement des prêteurs. De même, nous avons assisté à des dépenses spectaculaires, comme le renflouement des banques à la suite de la crise des subprimes ou le soutien à l’économie pendant la pandémie de covid, mais souvent sans nous interroger sur la provenance de cet argent. Au cœur de ces questions se trouve une réalité à laquelle nous sommes confrontés tous les jours, dont nous avons quotidiennement l’usage, dont la possession nous rassure voire nous comble, et dont le manque nous angoisse : la monnaie. D’où vient-elle ? Qui est autorisé à en émettre ? À quelles conditions ? Dans quel but ? Où des États déjà endettés trouvent-ils de quoi s’endetter plus encore ? Et comment le discours politique peut-il passer au gré des circonstances de « les caisses sont vides » à « l’État paiera » ? Au terme d’une relecture historique des différentes théories monétaires produites par la science économique depuis ses origines, ce livre démontre que les réponses à toutes ces questions relèvent avant tout de choix politiques. La monnaie n’est pas neutre, et le rôle qui lui a été assigné ces quarante dernières années se trouve au cœur de ce qu’il est convenu d’appeler le néolibéralisme. Or d’autres conceptions et usages de la monnaie demeurent possibles, qui pourraient authentiquement changer le monde.
Bruno Colmant est membre de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Docteur en économie appliquée, il a été président de la Bourse de Bruxelles et membre du comité de direction du New York Stock Exchange.