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Pourquoi faut-il que l’Histoire russe donne l’impression de reproduire de siècle en siècle des situations comparables ? Pourquoi cet immense pays, au-delà de sa spécificité, apparaît-il constamment décalé, en marge, alors qu’il se veut partie intégrante de l’Europe et qu’il a puissamment contribué à l’élaboration du monde moderne ? Ce livre offre des éléments de compréhension, une grille de lecture d’un destin tragique qui, plus que jamais, nous concerne. Entré tardivement dans l’Histoire, confronté à des conditions hostiles, à l’écart des grands modes de circulation des marchandises et des idées, le monde russe a compensé ses handicaps par une prétention à surpasser ses modèles, hier Byzance, plus tard l’Europe. S’étant institué héritier d’un projet d’Empire universel, il a aggravé ses problèmes en intégrant une multitude de peuples, car le drame profond de la Russie est d’ordre culturel : l’irréductible différence entre la culture des élites et celle des masses, l’impuissance millénaire à doter d’une identité commune l’ensemble de la société. Il en est résulté une fuite dans l’illusoire, naguère l’affirmation d’une vocation à prolonger Byzance et Rome, plus tard une conviction de réaliser le socialisme. Quand le rêve s’écroule et que se dissipe une vaine gloire, il ne reste que la misère et la nécessité de tout recommencer.