Honoré de Balzac (1799-1850)
"Au milieu de la rue Saint-Denis, presque au coin de la rue du Petit-Lion, existait naguère une de ces maisons précieuses qui donnent aux historiens la facilité de reconstruire par analogie l’ancien Paris. Les murs menaçants de cette bicoque semblaient avoir été bariolés d’hiéroglyphes. Quel autre nom le flâneur pouvait-il donner aux X et aux V que traçaient sur la façade les pièces de bois transversales ou diagonales dessinées dans le badigeon par de petites lézardes parallèles ? Evidemment, au passage de la plus légère voiture, chacune de ces solives s’agitait dans sa mortaise. Ce vénérable édifice était surmonté d’un toit triangulaire dont aucun modèle ne se verra bientôt plus à Paris. Cette couverture, tordue par les intempéries du climat parisien, s’avançait de trois pieds sur la rue, autant pour garantir des eaux pluviales le seuil de la porte que pour abriter le mur d’un grenier et sa lucarne sans appui. Ce dernier étage était construit en planches clouées l’une sur l’autre comme des ardoises, afin sans doute de ne pas charger cette frêle maison."
La maison du Chat-qui-pelote est une vieille maison de Paris où commerce et vit tranquillement la famille Guillaume. Mais un peintre fait un tableau de la maison et tombe amoureux d'Augustine, la cadette des Guillaume... un amour réciproque ! La routine familiale est quelque peu malmenée.
Suivi de : "Le bal de Sceaux", "La bourse" et "La vendetta".
Ces 4 nouvelles font parties de "Scènes de la vie privée".
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