Contient :
*10* Le mystère de la grande auto
Jamais un être au physique aussi insignifiant n’avait inspiré autant de respect pour ses nombreux diplômes – docteur en philosophie, en droit, en médecine... – et son incroyable capacité à résoudre les plus grands mystères que le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen.
Malgré sa petite taille, sa maigreur, ses rides, son énorme tête et son immense front surmonté d’un casque de cheveux jaune paille, ses grosses lunettes derrière lesquelles des yeux bleus continuellement plissés vous observent sans ménagement, son caractère grincheux et sa façon de vous parler sans ambages, le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen en imposait tant qu’on le surnommait « La Machine à Penser ».
Sa logique implacable lui valait d’être souvent dérangé par la police ou par le journaliste Hutchinson Hatch pour les aider à découvrir la clé d’énigmes indéchiffrables.
Il interrompt alors de mauvaise grâce ses expériences, accepte de quitter son laboratoire pour apporter les réponses aux questions bien que la plupart du temps, il lui suffit, pour cela, de prendre connaissance des divers éléments de l’affaire, n’hésitant pas à envoyer le reporter les chercher à sa place.
En effet, pour lui, un crime n’est qu’une équation parmi tant d’autres, qui trouve sa solution par un examen minutieux des différentes données et un simple calcul.
Car, comme il aime à le répéter : « Deux et deux font quatre. Jamais parfois, ou quelques fois, mais toujours quatre ! »
Le professeur Augustus S. F. X. Van Dusen, alias « La Machine à Penser », est un personnage créé par l’écrivain américain Jacques FUTRELLE.
Il apparaît en 1905 et résout une cinquantaine de « problèmes » avant que son auteur ne disparaisse au petit matin du 15 avril 1912 dans les eaux glacées de l’océan Atlantique Nord dans le naufrage du « Titanic » sur lequel il avait embarqué avec son épouse pour rentrer d’un voyage en Europe.
Sa femme, Lily May PEEL, survécut à la catastrophe en montant dans un canot de sauvetage, emportant avec elle une partie des derniers manuscrits de son mari, dont quelques-uns des « problèmes » de « La Machine à Penser » qu’il avait écrits durant son ultime périple.
Si quelques récits furent traduits en français depuis, la grande majorité demeurait, jusqu’alors inaccessible aux lecteurs francophones.
Ce n’est plus le cas désormais...
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