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L’édition se porte bien ; la littérature, mal. En cherchant les ventes massives, les succès publicitaires, les éditeurs sont sur le point de manquer le passage périlleux entre l’art et l’industrie où, avant eux, bien des métiers ont vu sombrer leurs traditions. Le livre ne peut concurrencer sur leur propre terrain les formes nouvelles d’expression et de distraction, le cinéma et la télévision dont la carrière commence à peine. Nous vivons la plus grande révolution mentale depuis celle de Gutenberg qui avait enchaîné à sa technique les progrès de la culture. L’œuvre écrite, avec sa dimension unique, paraît étriquée, supporte mal le partage, déchoit si elle veut rivaliser en séduction facile. Elle n’a plus d’avenir que dans une très grande exigence de la pensée et du style, exigence qui ne conduit pas toujours aux gros tirages. La chance de la littérature est d’organiser elle-même son repli, et non pas de s’épuiser en sorties massives, privilège qu’elle doit laisser à des publications qui n’ont aucun rapport avec elle reportages, livres d’art, guides — devenus sous-produits de la civilisation de l’image. Ce livre anti-livre était une gageure et a dû attendre dix ans avant de trouver un éditeur. L’auteur porte des jugements sévères sur la corporation qui filtre les entrées dans la carrière littéraire à laquelle il se croyait destiné. La, deuxième partie de l’ouvrage est consacrée à l’analyse d’une vocation manquée, ou d’une ambition satisfaite, selon le jugement qu’on portera sur cet essai polémique.