"Un enfant. Un mort. Une série de désastres. L'enfant porte les noms du mort. Il s'en rend compte comme il entre à l'internat, comme il change de langue.
Une ligne blanche régulièrement repeinte traverse la cour de l'école. D'un côté les filles, de l'autre les garçons.
Son père, camionneur, vient le chercher les jours de sortie. Le camion est sa maison.
S'il n'y avait pas eu la guerre, son père serait instituteur.
L'enfant prend en charge le désir de son père, rencontre l'une de ses anciennes maîtresses. Elle se met en tête de l'initier. C'est le désastre. L'expérience du désastre, du mensonge, du "mentir-vrai" avec lequel il faut composer."
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