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Les grands textes de Nerval sont contemporains de la folie et, dans leurs thèmes, dans leur structure, marqués par elle. En s’interrogeant, pour la première fois, sur les rapports de l’opération littéraire avec l’expérience de la maladie, ce livre propose, pour chacun des récits des dernières années - Les Nuits d’Octobre, Sylvie, Octavie, Pandora, Aurélia - une lecture nouvelle. Face à la folie, l’écriture assume deux fonctions. Une fonction mimétique : le délire métamorphose le moi, libère les fantasmes, et l’écriture travaille à restituer son inquiétante étrangeté. À travers des réseaux d’images obsédantes s’articule ainsi un discours de la folie - abolition de la différence, vaporisation de l’identité, motifs privilégiés de l’errance, de la pénurie, de l’absence : autant de signes qui connotent, dans les textes, la dérive du sujet. Une fonction critique : si la folie fascine, elle menace aussi l’intégrité du moi et disloque le sens. L’écriture ne saurait donc enregistrer passivement les symptômes maléfiques ; elle s’en empare pour les modifier, les neutraliser, et coïncide alors avec un projet de maîtrise : discours sur la folie, qui déploie toute sorte de stratégies narratives et exploite, pour échapper à l’indifférencié, les ressources logiques du langage. Par-delà Nerval, ce livre prend également parti dans le débat contemporain sur le statut de la folie. Par l’attention qu’il prête aux phénomènes de l’inconscient et de la déviance, par son plaidoyer pour la fécondité du délire, Nerval contribue puissamment à ébranler les frontières du normal et du pathologique. Encore a-t-il vécu de trop près les aberrations et les angoisses de la maladie pour ne pas chercher à interposer la médiation de l’écriture. S’il participe, déjà, de notre crise, il parle d’un lieu où la rectitude du sens et la rigueur du discours demeurent des exigences vitales.