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Les Pélissier, personnages de légende, ont défrayé les chroniques du monde cycliste pendant près d’un demi-siècle, du règne du bon président Fallières à celui du général de Gaulle. Ils étaient trois : Henri, Francis, Charles. Turbulents, insolents, provocants, qui “forçaient l’admiration ou l’animosité”. Leurs carrières ont été jalonnées d’exploits, mais aussi d’abandons et de querelles qui ne furent pas moins retentissants. Ils ont inspiré à Albert Londres, le Prince des journalistes, après leur abandon dans le Tour de France 1924, son inoubliable reportage sur les “Forçats de la route”. Mais Henri et Francis refusaient précisément d’être des forçats. Ils clamaient, bien haut, que le champion cycliste est d’abord un artiste, et ils ont mené un combat impétueux pour imposer cette image. Ils se sont dressés orgueilleusement face à Henri Desgrange, tout puissant directeur du journal L’Auto, et organisateur du Tour de France, et ils l’ont souvent amené à composition. Henri Pélissier, l’aîné, a été le plus prestigieux, se construisant un palmarès qui devait rester sans égal, jusqu’à l’avènement de Fausto Coppi et Louison Bobet. Henri, le pur-sang, n’avait pas des dons exceptionnels, mais, chercheur infatigable, il fut un novateur dans les domaines de la technique : entraînement, préparation, perfectionnement du matériel. Francis, dévoué corps et âme au grand frère, s’est créé sa propre personnalité dans Bordeaux-Paris, et il devait devenir, après sa retraite de coureur, un directeur sportif d’une exceptionnelle compétence. Charles, le benjamin, de quinze ans plus jeune qu’Henri, “rappelait un tout petit peu”, comme l’écrit Henri Desgrange, “l’anémie de la dynastie des Valois succédant aux rois guerriers”. La subtile revanche du “Napoléon du cyclisme”, si souvent tenu en échec par Henri et Francis, fut de capturer Charles et de transformer le contestataire en un champion de la courtoisie et de l’élégance. Unissant leurs tonitruants défauts et leurs superbes qualités, les Pélissier furent les créateurs de ce qu’on pourrait appeler le “nouveau cyclisme”.