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Apres un livre VIII attaquant le role moteur de lanalogie, puis la replique donnee dans le livre suivant, voici donc venu le temps dune reprise de la question: cest le sujet du livre X, incontestablement le plus important de toute La langue latine. Les modernes, habitues a la structure dialectique these-antithese-synthese, attendraient, en guise de conclusion, une reprise equilibree des deux points de vue. Est-ce ce quil faut lire ici ? Non, sans doute, et dabord parce que Varron, dans ce troisieme temps, ne concede cependant que fort peu aux arguments anomalistes, ce qui ecarte lidee dune synthese prenant a lun et a lautre camp de maniere plus ou moins equilibree. On a vu par ailleurs (cf. lintroduction au livre IX) que Varron a inverse lordre qui nous serait naturel, en presentant dabord les arguments contre lanalogie. Alors quil comptait globalement sy ranger, on aurait attendu en ouverture une defense de lanalogie, contrebattue, puis finalement enrichie dans le livre X; au lieu de quoi, il donne deux livres consecutifs sur lanalogie, IX puis X. Sans doute respectait-il, ce faisant, la chronologie de la querelle, qui a vu les tenants de lanomalie se positionner contre un discours en place, lequel reagit alors a leurs attaques; mais cette disposition a aussi un interet strategique. En effet, constituant sous une forme assez intuitive le fond general du tableau, lanalogie contestee par les anomalistes du livre VIII a ete dabord retablie dans ses droits par les Alexandrins du livre IX. Il est alors loisible a Varron de reprendre la question pour developper une version plus riche et nuancee, et par la dautant plus incontestable: la sienne. "Sur la question de savoir si, en ce qui concerne la derivation des mots, lenseignement de la langue devait suivre la ressemblance ou la dissemblance, beaucoup se sont interroges, les personnes impliquees parlant danalogie pour le principe qui se developpe a partir de la ressemblance, et lautre etant nomme anomalie. Sur cette question jai, dans un premier livre, developpe les arguments selon lesquels on devait suivre pour guide la dissemblance et, dans un second, au contraire, les arguments en faveur dune preference a donner plutot a la ressemblance. Mais puisque personne na presente les bases de ces positions comme il convenait, et que leur organisation et leur consistance nont pas ete explicitees, je vais moi-meme 2 exposer les contours de la question. Je parlerai de quatre points touches par la derivation des mots: ce que cest que le ressemblant et le dissemblable, ce que cest que le principe appele, ce quon entend par notre 'proportionnalite, ' quils disent, et ce que cest que lusage. Une fois eclaircies, ces notions feront comprendre analogie et anomalie: leur origine, leur nature et leur modalite." Varron, La langue latine. Tome VI. Livre X, Introduction: de la ressemblance a lanalogie