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Serge m’aura appris que je ne trouverai pas ma voie derrière les remparts de quelque tour d’ivoire spéculative, pas plus que je ne pourrai me sentir pertinent à faire la guidoune médiatique qui croit que le monde se pense en huit cents mots. Il m’aura appris à accepter de refuser le confort d’une seule chaise.
Les chroniques réunies dans ce recueil ont été rédigées de 2017 à 2021 pour C’est fou…, émission radiophonique de Radio-Canada animée par Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau. Elles côtoient trois textes inédits dans lesquels Jérémie McEwen rend hommage à son ami Serge et évoque les multiples facettes de leur collaboration, que la mort aura interrompue après seulement sept ans. Entre la conversation à deux et la réflexion à voix haute, La Joie de penser se lit comme un essai méditatif entièrement tourné vers l’échange et le débat. Toute pensée vraie, insiste le philosophe-enseignant, doit être portée par une prise de parole, idéalement en public.
Immigration, violence, maternité, solitude, argent, adoption, amour, bienveillance, folie, honte… Si les sujets que l’essayiste aborde n’ont pas d’âge, il les explore toujours à la lumière du monde dans lequel il vit, celui d’un urbain passionné de hip-hop, fasciné par le cosmopolitisme et le retour du religieux. Au passage, il n’hésite pas à faire part de ses désaccords avec d’autres penseurs, y compris avec son cher Serge, que ce soit sur le racisme systémique ou sur le nature writing. Mais la joie de penser, c’est aussi celle de penser librement, de se remettre soi-même en question en faisant revivre la perspective de son interlocuteur absent, comme une sorte de contrepoint indispensable à sa propre identité. D’où la vitalité profonde de cet essai, qui s’ouvre au dialogue et à la contradiction avec une franchise qu’on voit rarement dans la littérature et la philosophie contemporaines.