La hyène du capitole
Elle s'appelait Dominique Mirhage, on la surnomma « la hyène du Capitole ». Elle fut le plus grand porte-malheur des années 1970.
Elle apparaît lors d'un dîner, à Rome, un soir d'automne. Taïné et Alexis, séduisants héros de la fratrie Tcherepakine, ont convié leurs compagnons d'insouciance et de succès. Autour de la table, Helmut Berger, Truman Capote, Andy Warhol et d'autres décadents vivent sans le savoir la fin de la Dolce Vita et la naissance d'une époque plus cruelle, plus électrique.
Dans l'atmosphère amollie des longues soirées romaines, l'amour et la mort s'abattent sur les Tcherepakine. Taïné, narcisse lesbienne et toxicomane, ne semble vivre que dans l'attente de la chute. Alexis se sait écrivain, mais la vie mondaine et les paillettes peuvent-elles faire littérature ?
Avec La Hyène du Capitole, Simon Liberati poursuit son oeuvre majeure entamée avec Les Démons (Stock, 2020), l'évocation d'une famille extravagante et tourmentée dans le temple aux miroirs des années 1970.
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