Et s’il n’y avait eu que Barfleur...
Depuis 1688, la France est empêtrée dans le Guerre de la Ligue d’Augsbourg. Une large coalition composée par la Monarchie Espagnole, le Saint Empire, le royaume de Suède, le Royaume du Portugal, les Provinces Unies, les Royaumes d’Angleterre et d’Écosse s’est ligués contre les ambitions d’expansion territoriale de Louis XIV. C’est dans ce contexte, qu’en 1692, le roi Soleil décide d’apporter son aide au Roi catholique déchu James II pour reprendre le trône d’Angleterre. Le plan est audacieux, s’assurer du contrôle des eaux de la Manche afin de faciliter la traversé d’une armée. Malheureusement, poussée par un roi impatient, la flotte française appareille incomplète avec seulement une quarantaine de vaisseaux. Le vice-amiral de Tourville avait reçu ses ordres : « appareillez coûte que coûte et affrontez l’ennemi qu’importe sa taille ». Au XVIIe, on ne discute pas des ordres, d’autant plus quand ils sont de la main du Roi, qu’importe qu’au large croise une flotte ennemie deux fois plus importante.
Si l’affrontement entre Français et l’armée navale anglo-hollandaise s’était limité à celui de Barfleur, le 29 mai 1692, assurément les français auraient pu prétendre à la victoire, et même une belle victoire. Avec ses 44 vaisseaux, le comte de Tourville et ses 3 142 canons avait brillamment repoussé la flotte anglaise et hollandaise composée de 98 vaisseaux renforcés par des frégates et portant 8 960 canons ! Hélas, la bataille ne va pas s’arrêter au soir du 29 mai 1692.
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