Standaard Boekhandel gebruikt cookies en gelijkaardige technologieën om de website goed te laten werken en je een betere surfervaring te bezorgen.
Hieronder kan je kiezen welke cookies je wilt inschakelen:
Technische en functionele cookies
Deze cookies zijn essentieel om de website goed te laten functioneren, en laten je toe om bijvoorbeeld in te loggen. Je kan deze cookies niet uitschakelen.
Analytische cookies
Deze cookies verzamelen anonieme informatie over het gebruik van onze website. Op die manier kunnen we de website beter afstemmen op de behoeften van de gebruikers.
Marketingcookies
Deze cookies delen je gedrag op onze website met externe partijen, zodat je op externe platformen relevantere advertenties van Standaard Boekhandel te zien krijgt.
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Afhalen na 1 uur in een winkel met voorraad
Gratis thuislevering in België vanaf € 30
Ruim aanbod met 7 miljoen producten
Door een staking bij bpost kan je online bestelling op dit moment iets langer onderweg zijn dan voorzien. Dringend iets nodig? Onze winkels ontvangen jou met open armen!
Je kan maximaal 250 producten tegelijk aan je winkelmandje toevoegen. Verwijdere enkele producten uit je winkelmandje, of splits je bestelling op in meerdere bestellingen.
La France a pleinement participé à la guerre froide. Mais à la différence d’autres pays, l’« atlantisme » y a presque toujours été minoritaire et, dans le domaine politique comme sur le plan militaire, elle a imprimé à cet affrontement sa marque particulière, sans tomber dans l’hystérie antisoviétique ni dans le rejet de la Russie en tant que telle. Présente dans toutes les grandes crises, elle a, avec davantage de détermination que ses alliés, cherché à maintenir dans ce conflit nouveau (conflit de puissance et conflit idéologique à la fois) le système international classique dans le cadre d’une « double sécurité » (aussi bien face à l’URSS que face à une éventuelle résurgence du problème allemand), ou même elle s’est employée à promouvoir un nouveau système européen permettant de relativiser les différences entre les deux parties du continent. Malgré le confort que la situation aurait pu lui procurer, elle a tenté, avec des variantes et des responsables aussi différents que de Gaulle, Bidault, Robert Schuman, Mendès France, Mitterrand, d’imaginer une sortie qui ne serait pas le résultat d’une victoire pure et simple. Sortie qui passerait par le retour au primat de l’intérêt national à l’Est ou bien par la convergence des modèles de société. Au total, si la France n’a pas « gagné » cette guerre de cinquante ans, elle ne l’a pas « perdue ». Étant donné la lourdeur des problèmes de la décolonisation et la profondeur de ses divisions internes sur la politique à suivre envers l’URSS mais aussi envers les États-Unis et l’Allemagne, c’est déjà beaucoup. Appuyée sur le dépouillement méthodique des archives du Quai d’Orsay et des autres grandes chancelleries, la plupart inédites, des témoignages et des Mémoires de multiples protagonistes, cette somme historique sans précédent renouvelle fondamentalement notre vision du second XXe siècle.