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Si on s’en tient aux déclarations que firent à l’époque les représentants de tous les partis politiques, communistes exceptés, la guerre d’Algérie n’a pas eu lieu. Il s’agissait seulement d’une opération de police qui, curieusement, en était toujours à son dernier quart d’heure. Un quart d’heure qui a duré huit ans et fait six cent mille morts. À en croire aujourd’hui certains observateurs, les partis politiques éprouveraient quelque gêne à parler de cette guerre parce qu’ils en porteraient tous la responsabilité. Ce qui est une façon comme une autre de blanchir les vrais responsables. Rédacteur en chef de l’Humanité pendant cette guerre, René Andrieu rappelle cette sacrée vérité sur laquelle certains aimeraient jeter le voile pudique de l’oubli. Il n’a pas oublié. L’Humanité saisie vingt-sept fois, poursuivie cent cinquante fois. Les camarades arrêtés, torturés, massacrés. Parmi tant d’autres, Maillot tué au combat, Iveton guillotiné, Audin étranglé, Alleg torturé. Et les morts de Charonne, dont quatre travaillaient à l’Humanité. La vérité, c’est qu’à l’Assemblée et dans le pays le Parti communiste a été le seul à se dresser dès le début contre la guerre et à défendre le droit à l’indépendance du peuple algérien. La vérité, hélas ! c’est qu’on n’en finit pas de compter les hommes politiques qui ont mené cette guerre, de Mendès-France au général de Gaulle en passant par Guy Mollet, François Mitterrand et quelques autres. Vous n’en êtes pas convaincus ? Eh bien ! lisez ce livre.