Dans la chambre silencieuse, où flotte par les vitraux glauques la soie resplendissante de l’aurore, LA JEUNE FILLE est agenouillée et prie en sa blancheur adorable de lys.
Le large bliaud damassé, broché de calices d’argent, qui neige sur sa poitrine et l’étoile, est à peine agité par le souffle du corps pâle sculpté dans un marbre vivant.
Elle lit dans le lourd missel, incrusté de joailleries, mais d’une voix si basse qu’elle semble un frôlement somptueux d’étoffes que froissent dans l’éther des princesses lointaines.
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