Un barde : Arzel. Une femme énigmatique et redoutable :
Mona. Une mère humiliée : Maria. Et des amis de grande
bohème : Glen, Kerouac...
Tels sont les personnages de La Fête de nuit.
Mais il ressort très vite que le véritable héros de ce livre
n'est autre que ce pays qui convoque Arzel, malgré sa maladie
et ses effroyables faiblesses, à la colère, à l'abnégation, au
sacrifice et, finalement, à la mort.
Et, ainsi, comme l'écrit Bernard Berrou dans sa préface,
«La Fête de nuit plonge le lecteur dans une poétique totale,
intempestive, libérée de toutes les contraintes qui gouvernent
l'humanité frileuse, apathique et ordonnée. Xavier Grall fustige
l'argent, les systèmes, les profs, les militaires, les prêtres, les
flics, toutes sortes d'oppressions et d'impérialismes... Il rêve
d'un «socialisme lyrique» qui présiderait les hommes, dans
un projet oecuménique mondial où «la patrie serait ouverte à
tout philosophe, qu'il soit d'Orient ou d'Occident».
«Par un langage d'une puissance lyrique rarement égalée,
Xavier Grall élève ici la Bretagne au rang d'un royaume
prodigieux, tout en abolissant la distance entre le régionalisme
et l'universel.»
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