Tessa Fontaine s'est lancé un défi fou : rejoindre en immersion complète, le temps d'une saison, la dernière troupe américaine de sideshow, cirque itinérant d'un autre temps. Sillonnant les États-Unis de foire en foire en compagnie d'une joyeuse bande de saltimbanques et autres freaks, elle a dû tout apprendre sur le tas. Les numéros interprétés sous le chapiteau bien sûr : l'avaleuse de feu, la charmeuse de serpent, quelques tours de passe-passe et le rôle d'« Electra », la femme électrique capable d'allumer une ampoule avec sa langue. Mais aussi le quotidien de la vie de forain, des douches communes au frisson de la scène en passant par les trajets à bord de l'infatigable semi- remorque. Ces moments sont également l'occasion pour Tessa de se reconstruire après des années passées au chevet de sa mère, gravement handicapée suite à une série d'attaques cérébrales. Sa mère, ancienne surfeuse voltigeuse, elle-même partie pour un dernier voyage en Italie, alors qu'elle ne peut ni marcher ni parler.
Road-trip freak et féminin, tendre et souvent drôle, La Femme électrique a la fougue d'une immersion et la profondeur d'un récit de résilience hors du commun.
« L'astuce, c'est qu'il n'y a pas d'astuce.Pour avaler le feu, il faut avaler le feu. »
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