Le monde de la petite Marion vacille.
Elle aime sa mère, Fanny, mais une dissonance s'installe dans leur relation.
Une voix un peu trop haute, des emportements inexplicables, un silence embarrassé à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque.
Avec le temps, Marion apprend: Fanny est maniaco-dépressive.
Les rôles s'inversent alors. L'adolescente endosse cette raison qui doucement quitte sa mère. Elle la protège, la couvre en taisant ses excès. Mais l'amour ne suffit pas pour terrasser la folie.
Nous retrouvons dans ce texte magnifique et douloureux le talent que Marie Sizun a déployé dans Le Père de la petite pour dire avec émotion et pudeur l'amour qui rapproche et sépare les êtres.
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