Immigrant sans le sou, Philip Fermanian ouvre en 1948 le cinéma Pine de Sainte-Adèle, qui occupe une place unique dans l’industrie cinématographique nord-américaine.
Dans cet ouvrage, Stéphane Desjardins raconte l’histoire de cette famille, dont le paternel a quitté la Turquie durant le génocide arménien des années 1920 pour s’installer dans les Pays-d’en-Haut, espérant y vivre d’agriculture. Pris avec une terre de roche, les Fermanian se réinventent à la sueur de leur front dans la vente de fruits et légumes.
L’histoire prend un tournant alors que la fiancée de Phil Fermanian, une fille de Sainte-Adèle nommée Aurore (ça ne s’invente pas), accepte de l’épouser à une condition : il ouvrira un cinéma. De leur union naissent deux fils, dont un seul continuera dans le Septième art, Tom. Celui-ci grandit dans l’appartement familial emménagé dans la marquise du cinéma et a vécu un peu la même vie que le personnage de Salvatore du film Cinema Paradiso.
Le récit de la famille Fermanian évoque divers événements marquants dans l’histoire de Sainte-Adèle, et l’auteur fait un clin d’œil à l’industrie cinématographique et aux vedettes à travers les films projetés au Pine.
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