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Il se trouve que c’est mon premier roman et qu’il est érotique... Est-ce ma faute, à moi, si les dix manuscrits entrepris depuis trente ans ont fini dans ma corbeille ? Alors que celui-ci, étrangement, s’est laissé faire... porté par les trois mots de son titre - gonflés comme des voiles - vers son achèvement. Me croira-t-on, si je m’affirme le premier surpris, et si je me déclare à peu près aussi innocent que mes personnages, Alexandre et Bérénice, lorsqu’ils s’abandonnent aux délices de l’imagination brûlante, de la rêverie éhontée, de la confidence voluptueuse et du trouble équitablement partagé ? J’ai l’impression d’avoir volé ces lettres qu’ils échangent le temps d’un été, et de les avoir lues en rougissant... de plaisir... ou bien alors, de les avoir écrites à leur place, de manière à vivre avec eux la fiction d’une connivence parvenue à son plus chaud degré de confiance, d’intimité et de gloire sensuelle. Et comment rougiraient-ils eux, Alexandre et Bérénice, de leurs égarements charnels qui les conduisent, immanquablement, vers ces moments de gratitude dont nous avons tous éprouvé le miracle, de l’autre côté du vertige ? Claude-Jean PHILIPPE