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La déprime, c’est l’écume de la dépression nerveuse, ce qu’il en reste quand on l’a dépassée. Dès lors, plus question de la traiter avec un respect tremblant ; on peut la tutoyer, la faire sauter sur ses genoux et même la rudoyer. Il ne s’agit plus de s’en laisser imposer ; si elle a été vaincue une fois, elle le sera d’autres, alors plus question qu’elle prenne de grands airs. Sous le règne de la dépression c’est l’enfer ; quand la déprime la remplace, on peut enfin en rire. Pour passer de la dépression à la déprime, il faut parfois des années. Jacqueline Michel, qui les a vécues, vous les fait franchir en un roman où l’on découvre une étrange ménagerie : un hippocampe baladeur y fait du trapèze sous l’œil de Diafoirus dignes de Molière, qui ne permettent pas à leurs malades de guérir autrement que par les voies « légitimes » qu’ils ont tracées. De plus, on y découvrira une savoureuse galerie de portraits de médecins qui vengera, par l’humour, des théories de patients. De psychiatre en psychanalyste, l’auteur a appris la règle d’or de la corporation : « Il faut payer pour guérir ». Asseoir sur un lingot préalable une carrière qui se proclame altruiste, en faire l’alpha et l’oméga de la thérapeutique, là lui est apparu le véritable génie des néo-confesseurs et leur vraie efficacité. « La Déprime » n’engendre pas la mélancolie, elle ne conduit pas à la dépression, elle veut vous aider à en sortir. C’est le but avoué de ce livre au style alerte, combatif, gouailleur, frondeur, gavroche presque, où la tendresse et l’agressivité marchent main dans la main. Certains néo-confesseurs ne goûteront peut-être pas « La Déprime », l’essentiel est que leurs malades y trouvent un remède.