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« Où placez-vous l’esprit ? » demandons-nous aux philosophes qui nous parlent du mental. Or il y a deux réponses qui s’offrent à nous : dedans, selon les héritiers mentalistes de Descartes, de Locke, de Hume et de Maine de Biran, héritiers parmi lesquels on peut compter les phénoménologues et les cognitivistes ; dehors, selon les philosophes de l’esprit objectif et de I’usage public des signes, comme l’ont soutenu par exemple Peirce et Wittgenstein. Mon propos dans ce livre est double. Il est d’abord de soutenir la thèse de l’extériorité de l’esprit : l’esprit doit être placé dehors, dans les échanges entre les personnes, plutôt que dedans, dans un flux interne de représentations. Il est ensuite d’apprécier la différence entre ces deux réponses du point de vue des sciences morales, ou « sciences de l’esprit ». Cela revient à prendre parti dans la querelle des sciences humaines qui n’a pas cessé pendant tout ce siècle : herméneutique contre positivisme, philosophie du sujet contre structuralisme, individualisme méthodologique contre holisme du mental. (V. D.)