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Reproduit, in extenso, dans l'ouvrage, le texte de l'accord de Nouméa du 21 avril 1998. En contradiction avec les accords de Matignon de 1988, l'accord de Nouméa - du 21 avril 1998 – institue, à terme, l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Cet accommodement d'appareils politiciens se trouve en totale opposition avec la volonté des habitants de ce territoire de se maintenir dans la République, exprimée sans équivoque à chaque consultation électorale et, notamment, à une écrasante majorité, Mélanésiens compris, lors du référendum d'autodétermination du 13 septembre 1987. Présenter l'événement sous les traits lumineux d'un consensus historique, relève de la pure désinformation. L'accord de Nouméa souffre, en effet, d'une ambiguïté foncière. Les deux protagonistes, RPCR et FLNKS, en donnent, dès sa naissance, une interprétation diamétralement opposée : pour le premier, l'indépendance du territoire s'éloigne à jamais ; pour le second, elle est désormais assurée dans un avenir relativement proche. Alors, marché de dupes ? Plutôt habile mystification, visant à dissimuler une nouvelle déroute du droit, et la défaite finale de la France. Indispensable à une saine compréhension de l'actualité calédonienne, ce témoignage capital du général Franceschi explique, sans ambages, ce « détournement organisé de suffrage universel » et permet de comprendre l'inexorable processus qui a conduit, de faiblesses en renoncements, à la situation présente. Investi des responsabilités de commandant supérieur des forces armées de Nouvelle-Calédonie, de 1984 à 1988, le général Franceschi a vécu, en direct, toutes les péripéties nationales et internationales de la crise calédonienne. Nul, mieux que lui, n'était donc qualifié pour raconter, pour la première fois et dans son intégralité, le déroulement des faits souvent occultés à dessein ou par ignorance. Tenus en haleine de bout en bout, les amateurs de « parler vrai » et de révélations ne seront pas déçus : peu enclin à la litote, le général Franceschi sait ce qu'il dit, et dit ce qu'il sait. Il tire des salves dévastatrices contre tous les responsables politiques, administratifs et militaires de cette sombre page de notre Histoire, dont les conséquences risquent maintenant de s'avérer irréversibles. Par effet de contagion prévisible, n'est-il pas aussi à craindre que l'accord de Nouméa inaugure un dangereux précédent risquant de mettre en cause l'existence même de tous nos autres départements et territoires d'Outre-Mer ?