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Qu’avez-vous à déclarer ? » Une bonne partie de notre vie se passe à répondre à cette question. Jean Lapodème, le héros de ce roman, un jour oublia de le faire. Et le fisc le saisit. Cette fois, c’est sérieux et Lapodème envoie au contrôleur 250 pages pleines de bonne humeur. Il va faire une déclaration en règle, sur les épisodes burlesques de sa vie agitée. Dans l’odeur des plantes aromatiques qui poussent dans les montagnes de Lozère, il a vécu son enfance et son adolescence. Il y a connu Timothée et sa bande, d’agréables fainéants qui ont la vocation de l’indigence. Sans doute s’accommodent-ils d’une morale facile, mais ils ont le don précieux de l’amitié et savent jouir de la vie. Timothée est pauvre et voilà qu’il hérite de 30.000 francs. Il achète une barrique de vin et tout le village connaîtra une ivresse débridée. Jean Lapodème découvre alors l’amour et l’insouciance. Il en reste marqué pour toute sa vie et part à travers le monde en quête « des fils de Timothée ». Il retrouve Timothée lui-même sous d’autres traits. A Paris, c’est le bohème Badabuche, au Moyen-Orient, c’est le prince Soufy Kosrow, à Hanoï le mandarin philosophe Tuyen. Jean, désireux de devenir, à son tour, l’un de ces sages paresseux et gentiment égoïstes, sacrifie un peu légèrement la femme qu’il aime. « Les fils de Timothée » sont des spécimens très rares, les seuls à lutter contre la frénésie et la tristesse qui s’emparent du monde. L’État devrait non leur réclamer l’impôt mais leur servir des pensions. Ce livre souvent insolent devient vite la proclamation du contribuable au droit à la vie heureuse. C’est la déclaration que tout Français rêve d’envoyer à son percepteur.