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Emmanuel Macron semble prêt à donner à la Corse son statut d’autonomie. Pour Michel Vergé-Franceschi, un des plus grands historiens corses, cette solution d’ordre politique ne va, d’un point de vue pratique, rien changer. C’est pourquoi elle est artificielle autant qu’inutile. Dans cet essai vif et engagé, il rappelle la longue histoire de l’île et du Continent et s’insurge contre une lecture aussi fausse qu’anachronique. Non, la Corse n’est pas un territoire d’Outre-Mer, à l’égal, par exemple, de Nouméa, séparé de Paris par 21h d’avion. De même, elle n’a jamais été une colonie, c’est pourquoi elle n’a à être considérée ni comme la Polynésie, ni comme la Martinique, ni même comme la Guadeloupe. Cette île, dont Bastia, une des principales villes, est à quarante minutes de Nice, n’a pas de conflit mémoriel avec Paris. Elle lui a d’ailleurs donné son premier président de la République, Louis-Napoléon Bonaparte, en 1848, plus de 13 000 garçons entre 1914 et 1918, a été un des premiers territoires libérés en 1943. Si le Corse est une langue aussi naturelle que maternelle, elle n’était pas la langue de l’administration, ni celle de la justice ni même celle de l’enseignement, puisque c’était le latin. La Corse s’est donc assimilée plus vite que la plupart des régions au modèle d’harmonisation républicain imaginé en 1789. Pour l’historien, il ne faut pas moins de France, mais plus et mieux. Car si la France est essentielle à la Corse, la Corse est indispensable à la France. Elle n’est pas une obligée de la métropole, mais une part intégrante, qui la protège et la renforce puisqu’elle couvre à la fois un de ses plus grands ports de commerce, Marseille, et un de ses plus stratégiques ports militaires, Toulon. Le statut de la Corse est insulaire, tout autre dénomination ne serait que littéraire. C’est par les actes, et non par des mots, que l’intense relation entre elle et la France retrouvera les feux de ses débuts.