La conversion du coeur
Ce tome s'ouvre par le récit que Madeleine Delbrêl fit de son voyage à Varsovie en décembre 1961. Elle se rendait auprès d'amis convertis au christianisme, dans un pays encore très marqué par la guerre. On ne saurait expliquer Madeleine sans sa capacité exceptionnelle d'amitié, mue par une profonde liberté, fruit de son union au Christ.
Puis, sur fond de concile Vatican II - « l'Église et le Christ ne seront jamais un vieux ménage » - Madeleine Delbrêl appelle ses équipières à la conversion du coeur afin d'« être en état de concile, [...] docile à donner et à recevoir ».
Madeleine reviendra cependant une dernière fois, longuement, sur « la vie de prière », puis elle prendra soin, à quelques jours de sa mort, de ne « pas laisser de programme », mais plutôt des « orientations de vie et d'action ».
Ainsi s'achève la publication des écrits de Madeleine Delbrêl.
Resteront pour des temps futurs et sous d'autres formes, les poèmes de jeunesse et la correspondance entre 1953 et 1964.
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