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La « Confidente » est l’histoire d’un échec. Ce récit des tentatives d’une femme pour ramener l’entente chez un couple de ses amis, prouverait-il que, lorsque les soupçons, les reproches, le mépris séparent deux êtres qui se sont aimés, le mal est sans remède ? Prouverait-il encore que, parfois, l’homme s’installe dans son malheur et rend tout secours extérieur inopérant ? Qu’il est le seul, aussi, à pouvoir intervenir entre sa souffrance et lui ? Emmurés dans leur haine, les deux adversaires : Marie et Nicolas, ne se rejoignent que pour repousser tout essai de réconciliation. L’amie du couple ne le comprendra qu’à la fin. C’est une lettre désespérée qui l’a appelée à Roquechamps, où vivent, depuis quelques années, Marie et Nicolas. Débarquée dans un pays inconnu, au climat étouffant, presque désertique, mal reçue dans une maison sans âme, où elle subira tour à tour les confidences imprécises et quelquefois contradictoires de l’homme et de la femme (ils s’accusent l’un l’autre de trahison tout en confessant leurs propres erreurs), elle s’apercevra trop tard qu’elle n’aurait pas dû accourir avec tant d’empressement et une foi aussi naïve dans le succès de son entreprise. Plus dévouée que perspicace, inconsciemment occupée à chercher en Marie et Nicolas transformés (à certains moments, ils lui apparaissent comme des monstres de laideur ; à d’autres, ils retrouvent toute leur beauté) les amis d’un temps révolu, la Confidente ne réussit qu’à aggraver le drame. Humiliée, brusquée, découragée, elle n’a d’autre recours que la fuite. Mais elle ne partira pas seule, son échec ne sera pas total. Elle quittera la sinistre maison en emmenant avec elle le petit garçon qui y errait et semblait n’appartenir à personne. On retrouvera dans ce nouveau livre de Gisèle Prassinos, toute la sensibilité et le charme de celle dont André Breton salua en mots mémorables l’apparition : « Elle a un style inimitable. Tous les poètes en sont jaloux. »