«C'est dans cette chambre que je dormais, d'ici
que je regardais le jardin, le bonheur se réveillait
en moi tous les matins...» Lioubov Andreevna
Ranevskaïa revient chez elle après une longue
absence, ruinée par l'amant qu'elle a suivi cinq ans
auparavant. Elle est dans l'obligation de vendre la
Cerisaie, son domaine, et, qui plus est, à celui qui
auparavant la servait : autres temps, autres classes
sociales... C'est dans ces circonstances qu'elle
retrouve une dernière fois sa famille et règle les
détails de la vente. En quatre actes, on parle, on
chante, on rêve, on soupire, on danse jusqu'au
matin. Un véritable bal à regarder et à écouter,
entre deux cerisiers qui hésitent à fleurir.
L'accompagnement critique répond à l'objet d'étude
«Théâtre : texte et représentation». Toute l'analyse
littéraire est orientée dans l'optique du passage à la
scène. Plusieurs mises en scène sont présentées : la
première, celle de Stanislavski en 1904, puis celles de
Giorgio Strehler, Peter Stein, Peter Brook, Peter Zadek, et
enfin celle de Georges Lavaudant au Théâtre de l'Odéon
en 2004 (note d'intention de Lavaudant, interview du dramaturge
et d'une comédienne, textes critiques à l'appui).
Pièce (XXe siècle) recommandée pour les classes de lycée.
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