On dansait au château de Maravieux, en Touraine, chez la princesse de Laurières, à l’occasion du mariage de l’aînée de ses petites-filles, Régine de Châteaufort, avec le marquis Antoine de Saint-Alvère, futur héritier du titre et des biens du duc de Fontenailles, son aïeul. En même temps que ses dix-sept ans et une fortune royale, la fiancée apportait en dot à son époux un cœur candide, une imagination chaste, ainsi qu’une éclatante beauté blonde, d’un caractère séraphique, égale à la beauté proverbiale des femmes de sa maison, où, par un privilége rare, semble se transmettre, intacte et jamais altérée, une pureté de traits qui fait d’elles des types exquis de vierges et de saintes.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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