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Il arrive dans la vie des civilisations que l'histoire, brusquement, change de sens, comme un essaim d'abeilles au milieu d'un champ.
Il est rare qu'on puisse la prendre sur le fait.
Personne n'a jamais pu dire: " Tiens, le christianisme vient de commencer ", ou " la mythologie grecque, c'est fini depuis hier ". En 476, personne n'a noté sur ses tablettes: " l'Empire romain a cessé d'exister aujourd'hui ". Mai 68 a été l'un de ces moments exceptionnels où chacun a la sensation plus ou moins nette de franchir un seuil et d'entrer dans l'inconnu.
Ce ne fut pas une révolution, mais quelque chose de beaucoup plus rare: un tremblement d'histoire accompagné d'un garnd ébranlement de structures et d'un vaste remous de barricades: l'indication précise d'un changement d'ère. C'est cette crise où la violence, la fête et la liberté ont joué dans le tumulte le scénario indéchiffrable d'une sorte de psychodrame lyrique et lacrymogène qui fait l'objet principal de cette conversation avec moi-même... A.F.