Toujours indigné, toujours en protestation, toujours en fureur, Kijno mène
son combat passionné et sans fin pour imposer l'Art comme un mode de vie,
seul remède contre la standardisation échevelée de l'homme.
Kijno habille les couleurs, désincarne les formes, souffle le froid et le chaud,
médite avec son crayon - tout en téléphonant - pour finalement peindre
cette impossibilité d'une coïncidence avec soi, en révélant l'immanence
encore secrète de ses célèbres papiers froissés.
Il travaille sans relâche, brûle ses sept vies pour faire voler nos certitudes
les plus solides. Il tyrannise les sots, charme et fascine, impose sa force
créatrice et contradictoire dans le rayonnement de sa souffrance qui
devient peinture.
Car Kijno sait que la condition même du saisissement esthétique est dans
le dessaisissement de la pensée. Il ne faut donc pas tenter d'y voir un
ordonnancement aux arêtes roides et délimitées, mais une rencontre inédite
entre le peintre et le monde.
Plutôt qu'une étude didactique qui pourrait rebuter, François Xavier nous
propose une balade poétique dans l'univers de Kijno, au gré de ses souvenirs
et des aventures qu'ils partagèrent ensemble.
Avec émotion et curiosité, sens de la métaphore et commentaires détaillés, il
nous entraîne à la découverte de cette oeuvre extraordinaire sur les traces
de ce peintre-poète qui n'aime que l'art, sous toutes ses formes !
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