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La tolérance signifie certes — pour beaucoup — le respect de la diversité des opinions et des croyances, et la recherche d’un compromis pacifique entre elles. Mais la justice exige bien davantage. Car elle n’entend pas ramener le partage et l’égalité à la meilleure des solutions — alors qu’il reste le sacrifice — ni le droit à ce qui suffit, alors que le droit peut être injuste. C’est que la justice introduit l’exigence de la vérité, d’une vérité une et intransigeante, la vérité de la personne sous la nature de l’homme, la vérité de la dignité singulière et vivante sous les notions abstraites. La justice ne souffre guère ainsi le scepticisme de la connaissance, ou la résignation de la volonté, cet abandon intellectuel et moral que professent les théories dogmatiques de l’heure, ces théories du consensus et du « raisonnable », qui viennent de justifier, au nom du droit et de la loi, les atteintes subies par tant d’innocents, comme elles justifièrent — hier — ce qu’elles prennent le sinistre alibi de dénoncer avec bonne conscience aujourd’hui. La justice implique donc le courage d’admettre la référence à un ordre supérieur au compromis, l’ordre idéal de l’être, au-dessus de la structure conceptuelle des faits, cet ordre dont témoignent les héros et les saints et qui justifie — seul — l’égalité de compromis du droit : qui fait que le droit est droit, mais qui rappelle que le droit est second.