L'érotisme sous le Second Empire
Discuté, discutable sur le plan politique, le second Empire aura constitué un véritable monument d'hypocrisie morale, parfaitement symbolisé par les procès Baudelaire (condamné) et Flaubert (acquitté) de 1857. Tandis que les jouisseurs du monde entier viennent à Paris s'en " fourrer jusque-là ", que les bordels prolifèrent, les tribunaux condamnent à tour de bras, on censure les tableaux de Courbet et les réimpressions de Faublas. Parallèlement, à l'instar d'un empereur au priapisme réputé, la bonne société voit fleurir clandestinement des chefs-d'oeuvre d'obscénité. On en trouvera ici cinq exemples remarquables : les Folies amoureuses d'une impératrice, anonyme aux étourdissantes inventions, L'Art priapique, également anonyme, les fameuses Lettres à la Présidente de Théophile Gauthier, réimprimées ici intégralement pour la première fois depuis quarante ans, H. B., que Prosper Mérimée composa en secret à la mémoire de son ami Stendhal et qui fit scandale, et La Badinguette, chanson à laquelle peut-être Henri Rochefort mit-il la main. Délectable et instructive compilation, pour enrichir votre bibliothèque.
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