Dans L'homme qui attendait l'homme qui a inventé l'homme, Alexandre Friederich emprunte un parcours aussi chaotique que minimal pour construire une non-fable métaphysique et haletante.
Il poursuit sa quête d'un théâtre jouissif en empruntant la voie du surréalisme dans Didadactures. Néologismes et envolées délirantes se côtoient ici pour prendre les habits d'un vaudeville trompeur.
Programme de gestion colère et enlisement déroute d'emblée. Dans un appartement, une famille vit un état de siège. De mystérieuses explosions retentissent à l'extérieur. On perçoit des incendies, des murs effondrés, des réfugiés : un background très présent qui créée un univers étouffant et oppressant.
Avec trois textes fort différents, mais tous empreints d'une même folie, l'auteur genevois invite le lecteur à une bien mystérieuse Journée mondiale de la fin.
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