Journal d'un foetus
je sais bien quand c'est la nuit, quand t'arrêtes
de me parler c'est la nuit, quand mon
géniteur, que bientôt t'appelleras papa,
ronfle comme un porc, mais plus fort, t'entends,
plus fort qu'un porc, mon père qui
a peur que je ne le reconnaisse pas, tu te
rends compte, que je ne reconnaisse pas sa
voix, parmi cent je pourrais la reconnaître
cette voix de plouc, ce ronflement, je deviens
fou des fois, je tape dans ton ventre
tellement c'est fort, je te tape et te fais mal,
mais toi t'es contente, t'es contente que je
bouge, je tambourine et t'es contente, sur
ma vie de foetus t es contente, tu poses les
mains sur ton ventre et tu continues à dormir, rien à faire
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