On ne peut manquer d’être frappé – à la lecture du Journal de Morrison – par deux caractéristiques : la première est cet extraordinaire don d’observation chez un homme que rien n’avait préparé à cela ; la seconde est cette indulgence qu’il manifeste vis-à-vis des Tahitiens lorsque la description de leurs mœurs l’amène à nous décrire ce qui à nos yeux, pourrait passer pour des défauts. Ceux qui, par goût, ont vécu ou vivent à Tahiti seront particulièrement sensibles à cette faiblesse et se demanderont comme nous l’avons fait, si Morrison n’est pas le premier Blanc à avoir subi cet envoûtement auquel tant de nous ont succombé, pour la plus grande joie de leur existence.
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